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La porte de SANGHA

Objectif BAMAKO République du Mali
Trente cinq ans après DAKAR
Tintin chez les DOUMBO
En route pour Youga Nah
Premières émotions
Funérailles à Koundou
village des chasseurs
Yassa
Abodio
De nouveaux compagnons
Funérailles à Tiogou
Le Hogon d'AROU
Marché à Yendouma
Soirée d'adieux

 

Objectif BAMAKO

 

Nagadef DAKAR
 

 

Le matin nous partons en 4x4 vers Banani pour reprendre à pied le chemin vers Sangha. De femmes reviennent du marché, elles font parfois 20 à 25 km selon les jours chargées des emplettes ramenées du marché.

A Sangha tintin nous fait visiter la maison du chasseur ogotemmêli que Marcel Griaule a interrogé pour publier ses études sur la civilisation Dogon en 1946. Cette maison est habitée par le petit fils d'Ogotemmêli.

Marcel Griaule a participé a faire découvrir la cosmogonie Dogon, tradition orale qu’il faut considéré autant évoluée que celle de nos civilisations occidentales. Il a eu l’honneur d’avoir des funérailles au pays Dogon à Sangha, (ainsi que Jean Rouch bien après) fait très rare chez les Dogons.

Nous arrivons à Mopti ville administrative de la région où je descends pour prendre le bus à destination de Bamako alors qu'Annie et Jean Marc y passeront la journée de demain avant de prendre l’avion pour Paris.

J’attrape de justesse un bus à la gare routière et me voilà en route pour Bamako. Le voyage se déroule sans incident, une halte pour la prière du soir permet de gouter à la douceur du coucher de soleil, puis nous arrivons à Bamako à minuit. La nuit passe vite à dormir sur des bancs inconfortables, et dès le petit matin les marchands ambulants qui vendent café et lait, font des affaires. Je me mets en quête d’un taxi pour rejoindre un hôtel au centre ville.Banque Centrale Afrique de l'Ouerst
Confort simple mais propre, le gardien parle français, on peut manger le soir. Bamako est une ville étendue sans construction élevées mis à part les bâtiments ministériels et présidentiels, cela ressemble à un grand marché où tout se vend depuis la viande, les légumes les fruits jusqu’aux ensembles high-tech made in Japan dans des échoppes qui bordent les rues. J’ai flâné le long du fleuve Niger là où quelques hôtels de luxe ont été construits par les pays du golfe d’Arabie, les émirats, la Lybie, etc. Les quartiers résidentiels sont à flanc de colline un peu en hauteur.
Mon projet était de rallier Dakar par le train mais après m’être enquit des horaires et du prix on m’annonce qu’il est en panne et que celle-ci sera réparée dans deux jours. Dommage mais ma prudence et la sagesse Africaine me conduit à prendre un billet dans une agence de transport par car (même prix : 25 000 FCFA). Là on m’assure que le voyage n’est qu’une formalité, il ne dure qu’une journée et demie. Conquis par la présence devant la porte d’un bus rutilant à l’image de ceux d'Air France à la gare des Invalides, le rendez-vous est pris pour le lendemain matin 8 heures.

 
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